Par une belle journée d’automne, un peu fraîche en début de matinée mais bien ensoleillée, 16 marcheurs étaient au rendez-vous de cette randonnée dans le massif de la Lance au départ de la Roche-Saint-Secret.
Informations glanées sur Internet :
« La montagne de la Lance se situe dans le sud de la Drôme provençale et fait partie des Préalpes du Sud. Elle culmine à 1 340 mètres (au Rocher Garaux). Ses crêtes marquent les limites des communes de Teyssières, Montjoux, Roche-Saint-Secret-Béconne, Montbrison-sur-Lez, Le Pègue, Venterol et Aubres. Dans son sens le plus large, le massif de la Lance comprend les collines qui la bordent, notamment sur son front sud, qui forme la limite avec la plaine du Tricastin »
Après avoir garé nos véhicules sur le parking de l’église du village nous avons commencé notre randonnée en étant survolés par un époustouflant balai de vautours !
Informations glanées sur Internet :
« Les vautours ont disparu du sud de la France, il y a plus d’un siècle en grande partie à cause du poison utilisé pour détruire loups et ours. L’interdiction de dépôt de cadavres dans la nature a également contribué à leur raréfaction. En 1987, l’association «Vautours en Baronnies» lance le programme de réintroduction des Vautours fauves et moines. On assiste depuis au retour spontané du Vautour percnoptère et du Gypaète barbu. Les Vautours évoluent désormais sur un territoire de plus de 8 000km² dont le cœur de la colonie se situe dans les gorges de l’Eygues entre Saint-May et Rémuzat. »
Les 5 premiers kilomètres nous ont permis une « mise en jambes » en contournant la tour de Blacon, vestige d’un ensemble de fortifications médiévales de la haute vallée du Lez. Puis les choses sérieuses ont commencé avec une longue ascension sur un chemin souvent caillouteux dans la combe de Camp Féri.
Il était un peu plus de midi lorsque nous avons atteint le point culminant de notre parcours, à un peu plus de 1000 mètres d’altitude, où nous avons rejoint le GRP du tour du Pays de Dieulefit.
Après une telle grimpette les estomacs commençaient à crier famine et nous avons trouvé un endroit abrité du vent et bien ensoleillé pour notre pause-déjeuner « dans l’herbe » (mais par là-bas c’est plutôt le thym qui domine).
Après le repas nous sommes parvenus à l’extrémité d’une crête où un beau point de vue permet d’admirer les magnifiques paysages des sommets de la vallée du Lez, du Dévoluy et des Baronnies Provençales.
Puis ce fût la redescente sur une large piste où de nouveaux panoramas sur la vallée du Rhône et les monts d’Ardèche à l’horizon nous sont apparus. Nous ne pouvions passer par là sans faire une pause au niveau de la Ferme de La Lance, lieu symbolique chargé d’histoire
Informations glanées sur Internet :
« Le 9 avril 1943, le comité de Front national de Nyons, présidé par le docteur Bourdongle, envoie une expédition de reconnaissance sur la Lance pour trouver un lieu d’accueil pour un camp de réfractaires. La bergerie Buffet, à 850 m d’altitude convient pour plusieurs dizaines de maquisards. Le boulanger de Taulignan et le boucher de la Roche-Saint-Secret fourniront du ravitaillement. Le pasteur Saignol, de Valréas, fournit des fonds. Ce camp n° 1 deviendra le pivot central de l’organisation FTPF (Francs-tireurs et partisans français) du Sud-Drôme. »
Puis l’imposante falaise du rocher des Aures, lieu d’escalade réputé, nous est apparue avant une dernière descente qui nous a menés jusqu’au château de la Roche.
« Sans doute plusieurs fois détruit et reconstruit, pillé au XIVe s., le château de la Roche se trouve dans une combe où se situent de nombreuses sources et le ruisseau des Combettes. Très tôt, un canal a permis le fonctionnement d’un moulin banal. Entre 1277 et 1770, il appartient à une seigneurie qui voit se succéder plusieurs familles nobles telles que les Montauban, les Poitiers, les Bologne. Les fondations du château datent des XIII° et XIV° siècle. Remanié au XVIe s., l’édifice conserve plusieurs tours, des façades percées de fenêtres à meneaux et de meurtrières qui témoignent de son ancienne fonction défensive. Certains historiens y voient un lieu de conservation des archives papales, idée qui alimente une version supplémentaire de la légende du  » Secret «  »
Il était un peu plus de 16h00 lorsque nous avons rejoint nos voitures après avoir marché près de 16 kilomètres pour un peu plus de 800 mètres de dénivelé.
Comme d’habitude nous ne pouvions nous séparer sans une dernière halte dans un café de Saint-Cécile-les-Vignes, autour du verre de l’amitié venant ponctuer cette belle journée.
Merci encore une fois à Annette pour avoir organisé cette randonnée et nous avoir guidés sur ce très beau parcours !