Ce lundi 2 octobre 2023 c’est par un superbe temps d’automne, ensoleillé et chaud, que 16 marcheurs des Randonneurs de l’Harmas se sont retrouvés au départ du hameau de Lumières, face au massif du Luberon, pour une très belle balade au cœur de cette splendide région.

Cette randonnée « à thème » nous a fait découvrir beaucoup de monuments et de lieux témoins du riche passé de ces lieux, et pour ceux qui souhaitent en savoir un peu plus sur les sites que nous avons traversés je joins à ce récit quelques informations glanées sur Internet (merci Google…).

Notre parcours a débuté par la visite du magnifique sanctuaire de Notre-Dame-de-Lumière.
Vu sur https://luberon.fr/communes/goult
« Situé à deux kilomètres en contrebas du village de Goult, le hameau de Lumières est un lieu de pèlerinage renommé, abritant un sanctuaire et une chapelle du XVIIème siècle. En 1664, une apparition de lumières miraculeuses, qui ont guéri un homme souffrant d’une éventration, a suscité l’intérêt de l’ordre religieux des Carmes pour ce lieu. En 1699, un sanctuaire dédié à Notre-Dame de l’Éternelle Lumière fut érigé à la base du village par l’évêque de Cavaillon. »

Nous sommes ensuite montés vers le village de Goult par un petit sentier qui longe de superbes murs en pierre sèche et le Conservatoire des Terrasses de Cultures de Goult, que nous avons également visité.
Vu sur https://www.parcduluberon.fr/geosite/conservatoire_terrasses/
« Le Conservatoire des Terrasses de Cultures s’étage sur cinq hectares et présente des éléments de petit patrimoine, caractéristiques de la Provence : les terrasses ou restanques, la citerne, l’aiguier, la borie… »

En arrivant à Goult, nous avons croisé une équipe de maçons en train de restaurer un vieux mur en pierres sèches bien entendu. Il s’agissait  des « Muraillers de Provence », une association de bénévoles qui œuvrent pour la promotion, la formation et les techniques de ce genre de constructions.

Un peu plus loin nous avons fait une halte au niveau du moulin de Jérusalem qui domine le village et offre de magnifiques points du vue sur les vallées du Calavon et du Limergue et les villages alentours.
Vu sur https://luberon.fr/tourisme/les-sites-touristiques/monuments/annu+le-moulin-de-jerusalem+1701.html
« Le moulin de Goult, qui se trouve en hauteur dans le village, a été enregistré sur le cadastre de Cassini dès 1750 sous le nom de Tré Casteau (hors du château). Par la suite, il a été renommé d’après le quartier appelé Jérusalem, probablement en référence aux croisades auxquelles les seigneurs locaux d’Agoult ont participé. Ainsi, le moulin de Goult a été associé à l’histoire et à la tradition du village pendant plusieurs siècles. »

Nous avons ensuite  traversé ce charmant village très touristique.
Vu su https://www.luberon-apt.fr/village-goult
« Goult, le village « caché » du Luberon. Son nom vient de celui de la famille d’Agoult, la plus ancienne de la région et la plus puissante au Moyen-Âge ! Ce village situé entre Gordes, Roussillon et Ménerbes est d’une extrême discrétion, c’est pourquoi on le nomme le village caché ! Cependant il n’a rien à envier aux villages alentours, la beauté des bâtiments et des ruelles charment à l’unanimité les visiteurs !  Vous serez séduit par ce petit village où la nature et les pierres s’allient en parfaite harmonie. Quel plaisir de balader dans ses petites rues avec ses passages voutés, ses arcades, ses portes anciennes et ses belles maisons de pierre et d’ocre.
Patrimoine historique ou naturel, Goult vous réserve de belles surprises, alors laissez-vous aller dans ce village typiquement provençal »

Notre déambulation dans le village s’est poursuivie par une nouvelle halte à la fontaine-lavoir de la Ferraille.
Vu sur https://www.luberon-apt.fr/village-goult
« La fontaine-lavoir située à la sortie du village, fut construite en 1818 après une sécheresse extrême qui sévissait depuis deux ans. L’eau y coule depuis des lustres et, de mémoire de goultois, la source ne s’est tarie.
En contre-bas de la route, une source remplit la citerne de la fontaine qui alimente le lavoir. Au-dessus, une pompe à chapelet actionnée par une roue, alimentait un abreuvoir et un lavoir en bordure de la route. Sa restauration ravivera les souvenirs encore présents dans les mémoires. Des panneaux descriptifs installés sur le mur du lavoir du bas, relatent l’histoire de l’eau à Goult
 »

Puis nous avons quitté Goult pour cheminer sur une belle piste qui descend jusqu’à l’Imergue, petite rivière qui descend des Monts du Vaucluse et se jette dans la Calavon quelques kilomètres plus loin. Ensuite ça a été la remontée sur le plateau de Mange-Tian (curieux nom pour un tel endroit, sachant que le tian est à la fois un ustensile culinaire et un plat typique de la cuisine provençale…) et nous sommes arrivés au village de Saint-Pantaléon, plus petite commune du Vaucluse réputée pour sa nécropole néolithique.
Vu sur https://www.luberon-apt.fr/apt-et-les-villages/saint-pantaleon
« Véritable trésor de pierres sèches. San Pantali, en provençal, porte le nom d’un martyr catholique, patron des médecins. D’ailleurs, sur le blason du village figure le caducée. La chapelle votive dédiée à l’épidémie de peste qui ravagea la Provence en 1720 présente à son chevet une nécropole de tombes rupestres creusées à même la roche. Certaines sont d’une taille minuscule semblant à peine pouvoir recevoir le corps d’un nouveau-né ce qui s’explique, sans doute, par la coutume d’ensevelir les enfants en bas âge, auprès de l’autel dédié au Saint médecin »

Après avoir traversé Saint-Pantaléon, notre périple nous a menés par une piste forestière vers un petit col qui franchi un point culminant du plateau avant de redescendre doucement vers la vallée du Calavon. Il était un plus de midi et la chaleur, inhabituelle en cette saison, commençait à nous faire souffrir. C’est dans une petite clairière ombragée en bordure de chemin que nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer.

Après le repas la piste a longé de magnifiques propriétés bordées de murs en pierre sèches, et il était environ 14h00 lorsque nous sommes arrivés au village des Beaumettes.

Vu sur https://www.destinationluberon.com/decouvrir/villes-et-villages/les-beaumettes
« Face au massif du Luberon, en bordure de l’ancienne Via Domitia, la commune des Beaumettes est située en contrebas d’une petite colline, où l’on peut admirer « Les Beaumes ». Ces cavités naturelles ayant probablement servi d’abris ou d’habitations depuis le néolithique ont été transformées en maisons troglodytiques encore habitées de nos jours… »

Après avoir traversé les Beaumettes, nous sommes à nouveau remontés sur le plateau, avons encore traversé de splendides propriétés et passé à côté d’une impressionnante (par sa taille) borie très bien conservée. En revenant vers le hameau de Lumières il a fallu redescendre du plateau en empruntant un joli mais un peu périlleux sentier qui nous a conduits jusqu’à la dernière découverte de ce parcours, la chapelle Saint-Michel, nichée dans le creux un creux de la falaise.

Vu sur http://photosvillages.canalblog.com/archives/2019/02/25/37129637.html
« Cette petite chapelle funéraire du XVIIème siècle construite sous la Baume est un lieu de pèlerinage, où la statue d’une Vierge Noire est chaque année montée en procession. »

En contrebas de la chapelle nous avons traversé un ancien couvent du XVIIème siècle réaménagé en hôtel de luxe. Bilan de cette journée riche en découvertes patrimoniales : 16,6 kilomètres parcourus et un peu plus de 380 mètres de dénivelé positif.

Avant de nous séparer, tout le monde s’est retrouvé comme d’habitude autour du verre de l’amitié (très attendu vu la chaleur !), pris sur la terrasse du bar-restaurant de Lumières.

Décidemment les belles rando organisées par Annette nous apportent toujours autant de plaisir ! Merci à elle et vivement la prochaine…