10 marcheurs étaient au rendez-vous de cette randonnée dans le Petit Lubéron au départ de Robion, où nous sommes arrivés un peu après 8h00.
Après avoir garé nos voitures sur le parking situé en haut du village, c’est sous un ciel couvert que nous avons commencé à marcher en nous élevant rapidement sur un petit sentier flanqué dans la falaise surplombée par les rochers de Baudes. Au fur et à mesure que nous nous élevions le paysage alentours nous est apparu, avec au premier plan la vallée de la Durance et la colline Saint-Jacques accolée à Cavaillon.
Quelques informations glanées sur Internet :
Les rochers des Baudes : Culminant à 720 m d’altitude, le massif du Petit Luberon est une barrière naturelle délimitant Haute et Basse-Provence. Zone de biodiversité remarquable perchée entre Robion et les Taillades, les rochers de Baude offrent des paysages saisissants avec leurs corniches, falaises et gorges, situées à l’extrémité ouest du Petit Luberon. Un sentier permet de grimper au-dessus de la Source du Boulon, longeant les falaises en balcon sous les Rochers de Baude, offrant ainsi une vue imprenable sur la vallée environnante.
Rapidement la grisaille du matin a laissé place à un doux soleil automnal, qui nous a accompagné le restant de la journée. Au sommet de cette première montée nous avons franchi un petit col, que des randonneurs facétieux et épicuriens ont baptisé le « col de la gnôle » en y laissant un petit coffret rempli de diverses fioles d’eau-de-vie et de liqueurs, à la disposition des marcheurs de passage !
Puis ce fût la redescente jusqu’aux gorges de Badarel, vallon sauvage et bucolique qui nous a mené jusqu’au village des Taillades.
Autres informations glanées sur Internet :
Les gorges de Badarel : « Badarel vient du verbe occitan badar qui signifie béer donnant par extension crevasse, entaille, brêche… Le saut de Badarel a été aménagé en 1904 sur décision du conseil municipal pour « rendre le passage accessible aux personnes pour l’exploitation des coupes et aux bêtes à laine… ». Des échelons métalliques, une rampe et un câble ont été installés et des traces de barres à mines témoignent d’une ouverture à l’explosif. »
Les Taillades : « Le village des Taillades est bâti au pied de l’extrémité occidentale du Luberon. Deux promontoires rocheux dominent le bourg (l’église et la tour du village) et jouissent d’une vue exceptionnelle sur les carrières, le Luberon et la plaine (de Cavaillon au Mont Ventoux !). En haut, le village historique et son église perchée du 18ème siècle sur les restes de carrières calcaires. En entrant dans le vieux village vous pourrez découvrir le « Morvellous », une représentation de Saint Véran ou figure expiatoire taillée à même la roche. La Carrière devenue « Théâtre » est le témoin d’un passé où la pierre faisait vivre les Tailladais (du Moyen Âge jusqu’à la fin du XIXème siècle). Après cette période le village s’est étendu vers la plaine et le canal de Carpentras qui ouvraient de nouvelles perspectives. L’exploitation de la pierre fut menée en préservant le chemin d’accès en haut du village, tout en renforçant son système défensif. Cette carrière au cœur du vieux village est devenue le Théâtre des Carrières où chaque été de nombreux spectacles sont donnés. Les outils de tailleurs de pierres sont visibles à la chapelle Saint Gens ouverte exceptionnellement à certaines dates de l’année. »
Après avoir déambulé dans les petites rues de ce pittoresque village nous avons repris notre randonnée en empruntant un sentier ombragé s’élevant à travers le vallon du Colombier, gorge très minérale bordée de petites falaises où se nichent quelques grottes secrètes. Nous avons parcourus plusieurs kilomètres au fond de cette gorge pour parvenir enfin à une ancienne bergerie, où nous nous sommes arrêtés pour un pique-nique bienvenu (il était presque 14h00 !).
Après le repas, repus et requinqués, nous avons encore un peu grimpé pour parvenir au sommet de ce parcours, une croix culminant à 440 mètres d’altitude au sommet des rochers de Baudes. Après avoir encore parcouru quelques centaines de mètres sur la crête du massif, nous offrant au passage des vues imprenable sur les paysages alentours, ce fût une descente assez technique (en raison de l’instabilité du sentier couvert de cailloux) jusqu’à Robion, où nous sommes arrivés vers 16h30.
Bilan de cette belle randonnée assez sportive : 15,3 kilomètres parcourus pour 690 mètres de dénivelé cumulé. Une dernière pause comme à l’accoutumé à la terrasse du « Bar de la Poste » de Robion, où nous nous sommes remémorés les magnifiques paysages de la journée, puis chacun est reparti vers chez soi, un peu fatigué mais ayant fait le plein de sérénité !
Merci une nouvelle fois à Annette, organisatrice et animatrice de cette superbe journée !